L’artothèque : changez d’art !
Depuis 1976, l’artothèque municipale de Grenoble complète l’action des Musées et des galeries en proposant aux abonnés des bibliothèques de Grenoble une approche de l’art contemporain, sous forme de prêt d’œuvres.
Les bibliothécaires américains, qui se plaignent d’une baisse des emprunts et de fréquentation de leurs établissements, ne ménagent pourtant pas leurs efforts pour attirer les lecteurs. Dans ce pays où les villes sont souvent façonnées pour la voiture (avenues interminables, trottoirs absents, etc), ils ont imaginé un système hybride, appelé drive-through ou drive-thru. Le fonctionnement du drive-through est simple. Au lieu de ce déplacer jusqu’au guichet, à l’intérieur de la bibliothèque, le lecteur peut réserver ses ouvrages par téléphone, ou sur Internet, et venir les chercher au drive-in. Sans sortir de son véhicule, l’usager s’avance jusqu’à la fenêtre destinée à cet effet et prend les livres que lui tend le bibliothécaire. Parfois, le drive-through est uniquement réservé aux retours des documents.
Le « potager sur la KBR » est né en janvier 2012 et consiste dans la création d’un premier potager experimental sur la terrasse de la Bibliothèque Royale de Belgique grâce au soutien financier de la region Bruxelles-Capitale et de l’IBGE.
La terrasse mesure environ 350m2, ne présente pas de problème de résistance au poids ( 450 kg/m2, selon la Régie des Bâtiments ) ni d’évacuation de l’eau ( carrelage flottant ), elle dispose d’une bonne exposition au soleil et est facilement accessible grâce aux ascenseurs.
A Chabrillan, un petit village perché et botanique de la Vallée de la Drôme, se trouve le CaféBibliothèque, un lieu atypique, qui comme son nom l’indique associe un café à une bibliothèque. Cette initiative nouvelle implantée dans une ancienne maison notariale du XVIIème siècle, offre aux usagers une atmosphère feutrée et intime le temps d’une lecture et d’une boisson chaude. Il s’agit en effet, d’un lieu de rencontres et d’échanges, construit autour d’un patrimoine architectural cher aux habitants de Chabrillan, où petits et grands se retrouvent volontiers le temps d’une histoire.
Cet étonnant concept de bibliothèque reprend l’idée du distributeur automatique afin de proposer aux lecteurs un accès instantané à leur best-seller préféré. Ce principe de distributeur de livre, déjà en vogue dans les années 1917, se retrouve dorénavant dans quelques bibliothèques. Appelés « Read-O-Mat » ou encore « Vend-A-Book », en Californie, les voyageurs peuvent emprunter et retourner un ouvrage depuis une station de train. Un moyen ludique et décalé « d’aller » à la bibliothèque.
La bibliothèque Louise Michel est une « médiathèque de poche ». Vous y trouverez : des bouquins par milliers, des bds, des films (et des séries), de la musique, des jeux, des kappla, du café, un jardin, des gâteaux, une terrasse, des bibliothécaires gentils, de quoi tricoter, dessiner, fagoter, créer, rigoler … et une tutotek où les particuliers peuvent déposer des vidéos pour partager leurs talents avec les autres usagers.
Depuis peu, La bibliothèque du MK2, propose aux parents un service de garderie pour les enfants de 4 à 10 ans. L’équipe pédagogique leur propose des ateliers et les prennent en charge pendant que les parents peuvent tranquillement aller au Cinéma. L’espace enfant est ouvert tous les samedis, dimanches et jours fériés de 9h30 à 13h30 pour le plus grand bonheur des petits et des grands.
La Biblio’home, c’est une bibliothèque connectée et modulable où l’on vient pour travailler, mais pas seulement. Oubliez la bibliothèque d’avant, ses rayonnages de livres poussiéreux, ses allées sombres et son ambiance austère. Ce projet de Mathias Ancelly, Zicheng Cui, Zhicheng Weng et Léa Motisi fait de la bibliothèque universitaire une maison pour tous, un lieu de rencontres, d’échanges et même de détente, en plus d’être un espace de travail. Ces étudiants en Master à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette se sont évidemment sentis aussitôt concernés par le concours d’idées lancé par la Région : « Imaginez la bibliothèque universitaire du XXIe siècle ».
L’époque où l’on ne trouvait que des livres dans les bibliothèques est définitivement révolue. Aujourd’hui, en plus des CD et DVD, les jeux vidéo viennent de faire leur entrée. Pendant ces vacances de février, sur quelques créneaux horaires, une sélection de treize jeux et deux consoles (Wii U et PS 4) est ainsi proposée, sur grand écran. Petits et grands joueurs peuvent donc se tester sur des jeux. Avec l’arrivée de ces jeux vidéo qui représentent désormais « la première industrie culturelle (en chiffre d’affaires) en France et dans le monde », Carole Gasnier imagine déjà l’organisation de tournois, la mise en place de thématiques en écho avec les collections des bibliothèques, des animations musicales, ou encore des après-midi rétro-gaming, pour faire redécouvrir les anciennes consoles en espérant qu’un nouveau public se décidera à franchir les portes des bibliothèques.
Le dispositif de médiation mis en place dans ce dernier est très bien conçu et pourra inspirer les bibliothèques souhaitant proposer du jeu vidéo sur place. L’idée forte c’est d’avoir axé cet espace jeux vidéo autour d’une logique de programmation, de sélections thématiques. C’est-à-dire que les jeux disponibles dans cet espace sont choisis autour d’un thème, en lien avec par exemple une exposition en cours. Régulièrement le thème change, la sélection est renouvelée. Le but est de faire découvrir, de créer des ponts, de mettre en évidence des liens entre différentes œuvres, domaines artistiques, culturels. Le système de sélections thématiques répond très bien à cet objectif.
